« LE MANS » un 26 MAI 1923
- 23 juin 2013
- Rallye
- publié par Zakaria Ben Guiza
- Laissez vos pensées
Journée mémorable s’il en fut … A 16 Heures CHARLES FAROUX, journaliste, technicien, animateur éclectique (de surcroît champion de billard et polytechnicien) donne le départ d’une épreuve automobile, absolument inédite, se disputant sur 24 Heures.
Grâce à ses efforts, conjugués à ceux des responsables de l’A.C.O., et plus spécialement de Monsieur GEORGES DURAND et d’un industriel Monsieur EMILE COQUILLE, la course automobile, qui allait devenir, la plus célèbre du monde, celle qui constitue le trophée le plus envié, aussi bien pour le constructeur que pour le pilote, était née.
L’Histoire des 24 HEURES (insuffisamment connue) est intimement liée à celle de l’Automobile. Cette gigantesque épreuve, où les plus illustres champions du volant ont rivalisé de prouesses, où les chutes répétées de records ont si largement contribué aux progrès de la construction automobile, existe depuis bientôt un demi-siècle.
Les créateurs, animés par le goût du risque, sans lequel rien de grand ne se réalise, ont tracé la route et les dirigeants actuels de l’Automobile Club de l’Ouest ont repris le flambeau. Grâce à la continuité de leurs efforts, la qualité du circuit, l’ensemble de l’organisation s’améliore d’année en année.
Souhaitons à l’A.C.O., premier club automobile de France, d’offrir pendant longtemps encore, aux amateurs de sport automobile (et ils sont sans cesse plus nombreux) le spectacle prestigieux des 24 HEURES DU MANS.
(Extrait du Livre d’or des 24 Heures du Mans : La Manivelle Juin 1972)
A l’origine les 24 Heures, qui accueillaient les voitures les plus sophistiquées du moment, étaient un banc d’essais incomparable pour les grandes marques et bon nombres de systèmes actuels sont nés au Mans : le frein à disque, les boîtes de vitesse, les turbocompresseurs, le développement des éclairages … Le Mans avait une vocation de précurseur en matière de technologie automobile. Maintenant, c’est plus le marketing et l’image de marque qui priment sur le sport et les 24 Heures sont un enjeu commercial de plus en plus important. Une victoire au Mans représente une immense publicité et un chiffre d’affaire assuré pendant l’année qui suit. Tous les systèmes récents qui équipent de très nombreuses voitures de tourisme sont bannis au Mans et les voitures sont moins évoluées technologiquement que certains modèles de série, haut de gamme. Mais comme le déclare Hugues de Chaunac, patron d’Oreca, « grâce à la course on a cependant énormément progressé au plan de la sécurité. Et cela, en revanche, est transférable sur la série ».
A mon avis, les plus belles éditions, et les plus grands drames (Cf. Accident de 1955), sont derrière nous, à l’époque des grands duels Ferrari/Ford ou de l’épopée Porsche, au moment où la Formule 1 n’avait pas encore asphyxié le sport automobile. C’était l’époque où les écuries privées, comme celle de Jean Rondeau notamment, étaient en mesure de rivaliser avec les grands constructeurs. Le Mans restera toujours un immense événement médiatique mais des courses d’endurance plus récentes mériteraient plus de médiatisation et d’attention de la part des sponsors, des constructeurs et du public.
Le départ Type Le Mans
«En 1925, pour la première fois, les voitures sont rangées en arrête face aux pilotes qui doivent courir, monter la capote s’il y a lieu et démarrer. Cette formule de départ « Le Mans » dure jusqu’en 1969, année où Jacky Ickx prend tout son temps pour s’installer et boucler son harnais, afin de bien montrer le danger de cette formule de départ … ce qui ne l’empêche pas de gagner la course. En 1970, les pilotes seront sanglés à bord des voitures, puis en 1971, le départ est donné lancé.»
(Intro extraite de « L’automobile de A à Z » aux éditions Du May)
L’historique de la passerelle Dunlop
«Aucun monument du sport automobile n’a été autant photographié que cette passerelle Dunlop. Edifiée dès la première édition de 1923, elle symbolise à elle seule le circuit du Mans, dont elle a accompagné l’épopée. Elle a survécu à toutes les modifications de tracé et emjambe aujourd’hui la courbe qui porte son nom. Cette année comme depuis soixante dix-sept ans, son anniversaire durera vingt-quatre heures. »
(« L’Equipe Magazine N°946 Juin 2000 »)
La tragédie de 1955
« … Les trois voitures engagées au Mans seront particulièrement soignées car Mercedes doit gagner cette course. Elles sont incroyablement fiables et rapides, on en chronomètre une à 286 km/h sur la ligne droite des Hunaudières. La presse française (L’Automobile) croit à un match Ferrari-Jaguar mais titre: «L’outsider Mercedes devra forcer pour risquer sa chance». On sait comment va se terminer la course: Pierre Levegh sur la Mercedes n° 20 va entrer dans la foule, suite à une collision avec une Austin Healey, tuant et décapitant les spectateurs sur plus de cinquante mètres. C’est l’accident le plus effroyable de toute l’histoire de la compétition automobile. Le journal Inter-Auto écrit : «…Des centaines de poitrines ont poussé un cri terrifiant. En explosant comme une bombe dans la foule, la Mercedes n° 20 a créé un vide de chair et de sang. C’est une vision de guerre. De ce parterre de corps torturés surgissent quelques blessés hagards. Le corps de Levegh retombé sur la piste, le crâne fracassé, brûle dans les lambeaux de vêtements qui restent collés à sa peau. De l’amas de ferrailles tordues monte une épaisse colonne de fumée qui cache aux spectateurs des tribunes cette scène de carnage … »
Ps.: Je vous recommande vivement d’aller sur le site de Gérard, où vous trouverez une analyse plus complète et plus détaillée de cet effroyable accident : Le site de Gérard M.
Les incroyables d’Hervé Guyomard:
Directeur du « Bugatti » depuis 1971, Hervé Guyomard collecte les anecdotes autour du circuit. Autant celles qu’il repère dans les publications de rencontres aue d’autres, beaucoup d’autres qu’il a vécu « en direct » ou au bord de la piste où il accueuille et guide maintes et personnalités du sport, des arts, de la politique ou du ghota mondain. « Ici je vis en marge de la ville mais j’ai aussi le sentiment de vivre avec le monde entier. Il vient chaque semaine des gens passionnants. Ce sera la richesse de ma vie professionnelle». Attaquons donc cet article avec l’homme qui a laissé dans l’esprit d’Hervé Guyomard une marque indélibile:
(Propos recueuillis par Alain Moro dans « La Vie Mancelle et Sarthoise » Numéro Exceptionnel 2000)
Le championnat du monde des marques
Au-delà des différents noms officiels qu’il reçut au fil des années et des diverses formules réglementaires auxquelles il fut lié, le championnat des marques ou des constructeurs fut pendant longtemps le seul parallèle valable à établir avec celui des conducteurs. Compétitions spectaculaires, entre des marques désormais entrées dans l’Histoire et la légende, duels riches en suspense entre des champions du volant, mais aussi tragédies sanglantes restent indissolublement liés à ce championnat.
Les grandes marques du Mans
«Il était une fois l’automobile… Ou plutôt, il était une fois la course automobile. Car l’un ne va pas sans l’autre : sitôt les premières voitures apparues, leurs propriétaires cherchèrent à prouver qu’ils avaient la plus belle et la plus rapide.
En 1906 apparaissent les premières courses en boucle, disputées sur des routes fermées pour l’occasion. Mais il faudra attendre 1908 pour voir le premier circuit au sens moderne du terme, avec revêtement en dur, à Brooklands en Angleterre. Dès lors, deux types de compétitions vont coexister et parfois s’affronter. D’un côté, les compétitions aujourd’hui incarnées par les rallyes où des voitures plus ou moins issues de la série empruntent des routes habituellement ouvertes à la circulation. De l’autre, celles réservées à des véhicules conçus pour la course qui se déroulent uniquement sur des pistes spécialement aménagées. C’est à cette dernière catégorie qu’est réservée exclusivement cet ouvrage. Mais ne nous y trompons pas, toutes les courses sur circuit ne se ressemblent pas. A l’instar des autres sports mécaniques, l’automobile offre deux conceptions radicalement différentes de la compétition : l’endurance et la vitesse pure.
Ainsi le lecteur trouvera dans ce livre l’évocation des bolides légendaires de l’endurance telles que la Bentley 4,5 litres Blower de 1929 victorieuse aux 24 Heures du Mans, les Porsche 956 et 962 qui régnèrent sur les circuits d’endurance pendant presque dix ans dans les années quatre-vingt. Des mécaniques exceptionnelles, des carrosseries extraordinaires… des bolides de légende!»
(Introduction extraite de « L’atlas des Bolides » des Editions Atlas)
Les vainqueurs
Année | Nat. | Marque | Cyl. | Equipage | Distance | Moy. |
1923 | ![]() |
Chenard & Walker | 2978 | André Lagache/René Léonard | 2209.54 | 92.064 |
1924 | ![]() |
Bentley | 2995 | John Duff/Frank Clément | 2077.34 | 86.555 |
1925 | ![]() |
Lorraine-Dietrich | 3473 | Gérard de Courcelles/André Rossignol | 2233.98 | 93.082 |
1926 | ![]() |
Lorraine-Dietrich | 3446 | Robert Bloch/André Rossignol | 2552.41 | 106.350 |
1927 | ![]() |
Bentley | 2989 | « Sammy » Davis/Dr John Benjafield | 2369.81 | 98.740 |
1928 | ![]() |
Bentley | 4392 | Woolf Barnato/Bernard Rubin | 2669.27 | 111.219 |
1929 | ![]() |
Bentley | 6597 | Woolf Barnato/Henry Birkin | 2843.83 | 118.492 |
1930 | ![]() |
Bentley | 6597 | Woolf Barnato/Glen Kidston | 2930.66 | 122.111 |
1931 | ![]() |
Alfa Romeo | 2337 | Lord Howe/Henry Birkin | 3017.65 | 125.735 |
1932 | ![]() |
Alfa Romeo | 2337 | Raymond Sommer/Luigi Chinetti | 2954.04 | 123.084 |
1933 | ![]() |
Alfa Romeo | 2336 | Raymond Sommer/Tazio Nuvolari | 3144.04 | 131.001 |
1934 | ![]() |
Alfa Romeo | 2336 | Philippe Etancelin/Luigi Chinetti | 2886.94 | 120.289 |
1935 | ![]() |
Lagonda | 4451 | John Hindmarsh/Luis Fontes | 3006.80 | 125.283 |
1937 | ![]() |
Bugatti | 3266 | Jean-Pierre Wimille/Robert Benoist | 3287.94 | 136.997 |
1938 | ![]() |
Delahaye | 3558 | Eugène Chaboud/Jean Tréboulet | 3180.94 | 132.539 |
1939 | ![]() |
Bugatti | 3251 | Jean-Pierre Wimille/Pierre Veyron | 3354.76 | 139.781 |
1949 | ![]() |
Ferrari | 1995 | Luigi Chinetti/Lord Selsdon | 3178.28 | 132.420 |
1950 | ![]() |
Talbot | 4483 | Louis Rosier/Jean-Louis Rosier | 3465.12 | 144.380 |
1951 | ![]() |
Jaguar | 3441 | Peter Walker/Peter Whitehead | 3611.19 | 150.466 |
1952 | ![]() |
Mercedes-Benz | 2996 | Hermann Lang/Fritz Riess | 3733.80 | 155.575 |
1953 | ![]() |
Jaguar | 3441 | Tony Rolt/Duncan Hamilton | 4088.06 | 170.336 |
1954 | ![]() |
Ferrari | 4954 | Maurice Trintignant/Jose Froilan Gonzales | 4061.15 | 169.215 |
1955 | ![]() |
Jaguar | 3442 | Mike Hawthorn/Ivor Bueb | 4135.38 | 172.308 |
1956 | ![]() |
Jaguar | 3442 | Ninian Sanderson/Ron Flockhart | 4034.93 | 168.122 |
1957 | ![]() |
Jaguar | 3781 | Ivor Bueb/Ron Flockhart | 4397.11 | 183.217 |
1958 | ![]() |
Ferrari | 2953 | Olivier Gendebien/Phil Hill | 4101.93 | 170.914 |
1959 | ![]() |
Aston Martin | 2953 | Roy Salvadori/Carroll Shelby | 4347.90 | 181.163 |
1960 | ![]() |
Ferrari | 2958 | Olivier Gendebien/Paul Frère | 4217.53 | 175.730 |
1961 | ![]() |
Ferrari | 2961 | Olivier Gendebien/Phil Hill | 4476.58 | 186.527 |
1962 | ![]() |
Ferrari | 3967 | Olivier Gendebien/Phil Hill | 4451.26 | 185.469 |
1963 | ![]() |
Ferrari | 2953 | Lodovico Scarfiotti/Lorenzo Bandini | 4561.71 | 190.071 |
1964 | ![]() |
Ferrari | 3299 | Jean Guichet/Nino Vaccarella | 4695.31 | 195.638 |
1965 | ![]() |
Ferrari | 3286 | Masten Gregory/Jochen Rindt | 4677.11 | 194.880 |
1966 | ![]() |
Ford | 6982 | Bruce McLaren/Chris Amon | 4843.09 | 201.795 |
1967 | ![]() |
Ford | 6980 | Dan Gurney/Antony Joseph Foyt | 5232.90 | 218.038 |
1968 | ![]() |
Ford | 4942 | Pedro Rodriguez/Lucien Bianchi | 4452.88 | 185.536 |
1969 | ![]() |
Ford | 4942 | Jacky Ickx/Jackie Oliver | 4998.00 | 208.250 |
1970 | ![]() |
Porsche | 4494 | Hans Hermann/Richard Attwood | 4607.81 | 191.992 |
1971 | ![]() |
Porsche | 4907 | Helmut Marko/Gijs Van Lennep | 5335.31 | 222.304 |
1972 | ![]() |
Matra-Simca | 2993 | Henri Pescarolo/Graham Hill | 4691.34 | 195.472 |
1973 | ![]() |
Matra | 2993 | Henri Pescarolo/Gérard Larousse | 4853.95 | 202.247 |
1974 | ![]() |
Matra | 2993 | Henri Pescarolo/Gérard Larousse | 4606.57 | 191.940 |
1975 | ![]() |
Gulf | 2986 | Jacky Ickx/Derek Bell | 4595.58 | 191.484 |
1976 | ![]() |
Porsche | 2141T | Jacky Ickx/Gijs Van Lennep | 4769.92 | 198.748 |
1977 | ![]() |
Porsche | 2142T | Jacky Ickx/Jürgen Barth/Hurley Haywood | 4671.63 | 194.651 |
1978 | ![]() |
Renault | 1997T | Didier Pironi/Jean-Pierre Jaussaud | 5044.53 | 210.189 |
1979 | ![]() |
Porsche | 2994T | Klaus Ludwig/Bill Whittington/Don Whittington | 4173.93 | 173.913 |
1980 | ![]() |
Rondeau | 1993 | Jean Rondeau/Jean-Pierre Jaussaud | 4608.02 | 192.000 |
1981 | ![]() |
Porsche | 2649T | Jacky Ickx/Derek Bell | 4825.35 | 201.056 |
1982 | ![]() |
Porsche | 2649T | Jacky Ickx/Derek Bell | 4899.09 | 204.128 |
1983 | ![]() |
Porsche | 2649T | Al Holbert/Hurley Haywood/Vern Schuppan | 5047.93 | 210.330 |
1984 | ![]() |
Porsche | 2649T | Henri Pescarolo/Klaus Ludwig | 4900.28 | 204.178 |
1985 | ![]() |
Porsche | 2649T | Klaus Ludwig/Paolo Barilla/John « Winter » | 5088.51 | 212.021 |
1986 | ![]() |
Porsche | 2649T | Derek Bell/Al Holbert/Hans Stuck | 4972.73 | 207.197 |
1987 | ![]() |
Porsche | 2996T | Derek Bell/Al Holbert/Hans Stuck | 4791.78 | 199.657 |
1988 | ![]() |
Jaguar | 6999 | Jan Lammers/Andy Wallace/Johnny Dumfries | 5332.79 | 221.665 |
1989 | ![]() |
Mercedes | 5000T | Jochen Mass/Stanley Dickens/Manuel Reuter | 5265.12 | 219.990 |
1990 | ![]() |
Jaguar | 6999 | Martin Brundle/John Nielsen/Price Cobb | 4882.40 | 204.036 |
1991 | ![]() |
Mazda | 4708 | Volkert Weidler/Johnny Herbert/Bertrand Gachot | 4922.81 | 205.333 |
1992 | ![]() |
Peugeot | 3499 | Derek Warwick/Yannick Dalmas/Mark Blundell | 4787.20 | 199.340 |
1993 | ![]() |
Peugeot | 3499 | Geoff Brabham/Éric Hélary/Christophe Bouchut | 5100.00 | 213.358 |
1994 | ![]() |
Dauer-Porsche | 3000T | Yannick Dalmas/Mauro Baldi/Hurley Haywood | 4685.70 | 195.238 |
1995 | ![]() |
McLaren | 6064 | Yannick Dalmas/JJ Letho/Masanori Sekiya | 4055.80 | 168.992 |
1996 | ![]() |
TWR-Porsche | 2999T | Manuel Reuter/Alexandre Wurz/Davy Jones | 4814.40 | 200.600 |
1997 | ![]() |
TWR-Porsche | 2994T | Michele Alboreto/Stefan Johansson/Tom Kristensen | 4909.60 | 204.186 |
1998 | ![]() |
Porsche | 3200T | Allan McNish/Stéphane Ortelli/Laurent Aiello | 4775.33 | 199.326 |
1999 | ![]() |
BMW | 5990 A | Yannick Dalmas/Joachim Winkelhock/PierLuigi Martini | 4967.90 | 199.326 |
2000 | ![]() |
Audi | 3596 T | Tom Kristensen/Frank Biela/Emanuele Pirro | 5007.99 | 208.666 |
2001 | ![]() |
Audi | 3597 T | Tom Kristensen/Frank Biela/Emanuele Pirro | 4367.21 | 180.949 |
2002 | ![]() |
Audi | 3597 T | Tom Kristensen/Frank Biela/Emanuele Pirro | 5118.75 | 213.068 |
2003 | ![]() |
Bentley | 3597 T | Tom Kristensen/Rinaldo Capello/Guy Smith | 5143.93 | 214.330 |
2004 | ![]() |
Audi | 3597 T | Tom Kristensen/Rinaldo Capello/Seiji Ara | 5169.97 | 215.415 |
2005 | ![]() |
Audi | 3597 T | Tom Kristensen/JJ Lehto/Marco Werner | 5050.50 | 210.216 |
2006 | ![]() |
Audi | 5499 T | Marco Werner/Frank Biela/Emanuele Pirro | 5169.90 | 215.412 |
2007 | ![]() |
Audi | 5499 T | Marco Werner/Frank Biela/Emanuele Pirro | 5029.10 | 209.152 |
2008 | ![]() |
Audi | 5499 T | Rinaldo Capello/Allan McNish/Tom Kristensen | 5192.6 | 216.300 |
2009 | ![]() |
Peugeot | 5500 T | David Brabham /Alexandre Wurz/Marc Gene | 5206.3 | 216.664 |
Nombres de victoires au Mans:
En Gris : 2 victoires.
En Violet : 3 victoires.
En Vert: 4 victoires.
En Rouge : 5 victoires.
En Bleu : 6 victoires (à ce jour, seuls Jacky Ickx et Tom Kristensen ont accompli cet exploit).
En Orange : 7 victoires (à ce jour, Tom Kristensen).
En turquoise : 8 victoires (à ce jour, Tom Kristensen).
D’après la page perso.: http://passionnemans.free.fr/histoire/histoire.html