Alpine, ressuscitée après 20 ans d’hibernation.

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Alpine, ressuscitée après 20 ans d’hibernation.

Le premier modèle fut le Mille Miles (ainsi nommé à cause d’un succès remporté à ses débuts lors des Mille Miles de 1955 par Jean Rédélé, son créateur) fabriqué avec les éléments mécaniques de la 4 CV Renault et une carrosserie coupé à 2/4 places, en fibre de verre. Il fut le gagnant dans sa catégorie aux Mille miles de 1956 et, en 1957, les clients avaient le choix entre un coupé à 2 places et un cabriolet, dotés en option d’un moteur plus puissant: celui de la Dauphine de 845 cm3 ou celui de 904 cm3. Pour les modèles les plus puissants, la vitesse annoncée était alors de près de 165 km/h.

Les caractéristiques techniques de l’Alpine suivirent l’évolution de Renault et deux nouveaux types de carrosserie apparurent en 1961: un coupé de grand tourisme « 2 + 2 » et une berlinette aérodynamique. La puissance s’accrut également grâce à Ron Tauranac, directeur de Brabham. Furent présentées la 77 ch de 998 cm3 en 1961 et la 87 ch Gordini de 1100 cm3 en 1964 (avec des versions à double arbre à cames et des versions à culasses hémisphériques) ainsi que quelques versions sport monoplace. Les Alpine de formule 2 et 3 avaient des boîtes 5 vitesses et des freins à disque mais celle de formule 2 était équipée d’un moteur Renault-Gordini à double arbre à cames et celle de formule 3 d’un moteur de 996 cm3 culbuté. Le modèle de formule 3 remporta de grands succès, gagnant en 1964 le Prix de Paris et le championnat de France de formule 3, avec Henri Grandsire.

Les Alpine furent victorieuses dans leur catégorie au Tour de France, lauréates à l’indice de rendement au Mans et, en 1965, gagnèrent la Coupe des Alpes au Rallye alpin et les 500 km de Nürburgring. La version la plus nerveuse offerte sur le marché était une 1,3 l de 115 ch, atteignant 204 km/h. En 1967, toutes les voitures de série étaient dotées de freins à disque et de boîtes à 4 vitesses entièrement synchronisées, une boîte à 5 vitesses étant offerte en option. La gamme des moteurs allait du moteur Renault normal de 1100 cm3 de 66 ch. au modèle de 1255 cm3 de 130 ch, une version de 1,5 l était offerte avec 90 ch. Les Alpine étaient assemblées ou fabriquées sous licence en Espagne par Fasa de Valladolid, à Mexico par Diesel Nacional, au Brésil par Willis-Overland et en Bulgarie.

En 1969 la 1100 fut supprimée et remplacée par un modèle économique pourvu du moteur de la Renault 12. La berlinette équipée d’un moteur de Renault 16 a été présentée en 1966. C’est le modèle A 110 Tour de France 1600 S qui développait 138 ch.

En mars 1971 Alpine présente un tout nouveau modèle la A 310 carrossée en polyester. Le moteur arrière est un R16 développant 140 ch, la vitesse annoncée est de 215 km/h. L’A 310 sera ensuite motorisée par le V6 PRV (Peugeot-Renault-Volvo) en 1976. La même année, Renault et Alpine présentent la Renault 5 Alpine.

Progressivement absorbé par Renault, Alpine présentera en 1985 la V6 GT de 160 ch. DIN et la V6 GT Turbo de 200 ch. DIN donnée pour 250 km/h. La version finale de ce modèle sera appelée V6 Le Mans en 1990.
La dernière des Alpine sera l’A 610 Turbo de 250 ch et 34 mkg de couple dès 2000 tr/mn. Sa vitesse de pointe est donnée pour 265 km/h. En 1995, cette dernière Alpine mettra fin à une marque mythique pour de nombreux amateurs.

En 2013, Renault annonce le retour de Alpine sur la scène automobile, via la formule1.

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